Juan Branco

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Juan Branco
Juan Branco en 2019.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (34 ans)
EsteponaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Juan Paulo Branco LópezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
espagnole (depuis )
française (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Autres informations
Partis politiques
Directeur de thèse
Site web

Juan Branco [ˈxwan ˈbɾɐ̃ko][note 1], né le à Estepona (Espagne), est un militant politique et avocat franco-espagnol.

Fils du producteur de cinéma portugais Paulo Branco, il grandit dans un milieu aisé. Encore étudiant, il se fait remarquer en s'opposant à la loi Hadopi et s'engage en politique, d'abord auprès de Dominique de Villepin puis au sein du parti politique Les Verts.

Docteur en droit et avocat, il devient notamment en 2015 le conseiller juridique en France de WikiLeaks et de Julian Assange. En 2017, il défend Jean-Luc Mélenchon dans l'« affaire OAS », puis se présente aux élections législatives en Seine-Saint-Denis avec le soutien de La France insoumise. Il s'éloigne de ce parti par la suite.

Il participe au mouvement des Gilets jaunes et défend des figures du mouvement, dont Maxime Nicolle. En 2019, il publie Crépuscule, un pamphlet critiquant l'accession au pouvoir d'Emmanuel Macron.

Proche des idées d'extrême gauche, ses positions sont qualifiées de populistes et révolutionnaires.[Par qui ?]

Situation personnelle[modifier | modifier le code]

Origines et vie privée[modifier | modifier le code]

Né en Espagne dans la commune d'Estepona, en Andalousie, Juan Branco est le fils du producteur de cinéma portugais Paulo Branco et de la psychanalyste espagnole Dolores López. Il grandit en Andalousie puis à Paris, entre le 5e et le 6e arrondissement[1]. Il a deux sœurs et un frère[2]. Il est naturalisé français en 2010[3].

Il vit une enfance aisée et côtoie la « jeunesse dorée » dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, où sa famille fréquente de nombreuses personnalités, notamment Catherine Deneuve et Raoul Ruiz[4].

Il habite dans le 6e arrondissement de Paris[4],[5].

Formation[modifier | modifier le code]

Après une scolarité passée au sein des écoles publiques de la rue Cujas et de la rue Victor-Cousin à Paris[6], Juan Branco étudie à l'École alsacienne, un établissement privé du 6e arrondissement. À l'époque, il crée avec un camarade un blog Skyblog qui sera utilisé pour attribuer des notes au physique des autres lycéennes[7] ; ce site suscite une gêne auprès de certains élèves, dont Gabriel Attal, qui se plaint alors de ses agissements auprès de la direction de l’établissement. De là naît une inimitié persistante alors que tous deux vont continuer à se croiser dans leurs carrières respectives (voir plus bas)[4].

Il intègre en 2007 l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences-Po) où il relance le ciné-club et se fait remarquer par le directeur de l'établissement, Richard Descoings, qui lui confie la mission de prendre des photos pour alimenter son compte Facebook, une proximité mal acceptée par d'autres élèves et que Branco analyse rétrospectivement comme une tentative du « système » de le corrompre[8] : il obtient un M1 de littérature moderne auprès de l'université Paris-IV en 2011, suivi d'un M2 de philosophie politique et d'un Master affaires publiques en 2012 à Sciences Po[9]. Il est par la suite admis sur dossier au département de littérature et langages (LILA) de l'École normale supérieure[10]. Un article de L'Express note en 2019 que Branco mentionne avoir été « chargé de séminaire à l'École normale supérieure » sur son CV, ce qui constituerait un « embellissement de la vérité » selon L'Express, car il s'agit d'un exercice auquel tout étudiant doit se soumettre[10],[8]. En 2013, il termine ses études à l'ENS[8].

Sous la direction de l'historien du droit Jean-Louis Halpérin, il commence un doctorat en droit international et philosophie du droit. Sa thèse, intitulée De l'affaire Katanga au contrat social global : un regard sur la Cour pénale internationale et soutenue à l'ENS, lui confère le titre de docteur en droit[11]. Ses travaux portant sur la Cour pénale internationale sont récompensés en 2015 par l'un des prix de thèse de l'institut universitaire Varenne, dans la catégorie « justice pénale internationale »[12].

Carrière[modifier | modifier le code]

Enseignant-chercheur[modifier | modifier le code]

Il commence une carrière d'enseignant-chercheur. Avant de l'interrompre, il travaille brièvement à partir de 2013 à l'université Yale aux États-Unis puis en 2015-2016 à l'institut de recherche Max Planck au Luxembourg ainsi qu'à l'université La Sapienza à Rome[13],[8].

Juriste puis avocat[modifier | modifier le code]

Portrait de Juan Branco en 2016.

Branco travaille en tant que collaborateur extérieur au ministère français des Affaires étrangères pendant un an[8], entre juin 2012 et août 2013[14].

Dans le même temps, après avoir collaboré avec l'organisation en tant que bénévole pendant quelques mois, il intègre l'équipe de défense de WikiLeaks et Julian Assange, sous la direction de Baltasar Garzón[8],[15]. En tant que conseiller juridique, il représente alors publiquement l'organisation, notamment lors des révélations d'espionnage de la National Security Agency (NSA) en 2015, relatives aux présidents de la République française ainsi qu'à ses grandes entreprises[16],[17]. Il participe aux négociations diplomatiques pour obtenir le droit d'asile à Assange, auxquelles l'Élysée finit par opposer une fin de non recevoir[18],[19]. Il est décrit par Le Supplément comme « l'homme dans l'ombre » de Julian Assange[20], chargé notamment des procédures auprès de l'ONU et des rapports avec certains États[Lesquels ?][21]. Du fait de son travail avec WikiLeaks, il a été espionné par la CIA, notamment lors de ses visites à Julian Assange à Londres et porte plainte contre X après que cet espionnage ait été révélé en 2019[22],[23],[24].

En , alors qu'il n'a pas encore prêté serment[25], Juan Branco propose ses services d'avocat à Salah Abdeslam, un des terroristes responsables des attentats islamistes de en France. Abdeslam ne donne pas suite à cette offre[26] mais la proposition fait des remous dans le milieu pénal, plusieurs avocats dénonçant la manière de Branco d'offrir ses services alors qu'il n'est pas encore avocat, et de dénigrer les méthodes de ses confrères pour appuyer son démarchage, ce que les règles de la profession interdisent[25].

Il devient avocat en avril 2017[réf. nécessaire], Juan Branco a notamment pour clients lors de ses premières années d'exercice : l'homme politique Jean-Luc Mélenchon, à qui le gouvernement français n'aurait pas attribué une protection particulière malgré une menace d'attentat[27] ; son propre père, le producteur de cinéma Paulo Branco, dans le cadre d'un conflit financier l'opposant au réalisateur Terry Gilliam[28] ; des figures du mouvement des Gilets jaunes telles que Maxime Nicolle, Christophe Dettinger et Stéphane Espic[29],[30],[31] ; l'influenceur web dit « Marvel Fitness », accusé d'avoir harcelé moralement d'autres influenceuses[32] ; l'un des accusés poursuivi de harcèlement ou de menace de mort dans l'Affaire Mila[33],[34] ; la Liga, le championnat d'Espagne de football, dans un conflit contre le club français du Paris Saint-Germain[35] ; ainsi que Damien Tarel, un homme condamné pour avoir giflé Emmanuel Macron[36].

Recruté en par l'ONU en République centrafricaine en tant qu'expert indépendant[37], il est chargé avec deux autres personnes de l'élaboration de la stratégie des poursuites du procureur de la Cour pénale spéciale centrafricaine[38]. Lié par une clause de confidentialité, il accuse le , de façon publique sur Twitter, les forces de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) d'être à l’origine d'un massacre à Bangui[39]. Moins d'une semaine plus tard, il est expulsé du pays et allègue que ceci est le résultat de la « culture d'impunité » de l'institution[40].

En , il dépose à la CPI, conjointement avec Omer Shatz, une communication de 250 pages sur la politique migratoire européenne, accusant les dirigeants de l'Union européenne de crimes contre l'humanité[41]. Présenté par un consortium de médias internationaux comme le travail des deux avocats[42],[43],[44],[45], le rapport affirme qu'une attaque systématique et généralisée aurait été menée contre des civils en mer Méditerranée et en Libye entre 2014 et 2019. Le document n'est pas fondé sur une « enquête ou de nouvelles preuves » mais sur l'analyse de déclarations, décisions et rapports européens[46]. Le ministère français des Affaires étrangères français réagit en indiquant que « cette accusation […] ne repose sur aucun fondement juridique »[47].

Arrestation au Sénégal[modifier | modifier le code]

Devenu l'un des avocats de l'homme politique Ousmane Sonko, figure de l'opposition au Sénégal, Juan Branco annonce en juin 2023 demander une enquête à la Cour pénale internationale (CPI) contre le président sénégalais, Macky Sall, pour « crimes contre l’humanité » à l'occasion de l'arrestation de Sonko et des manifestations qui s'ensuivent. Branco dénonce également nominativement deux Français qui auraient joué un rôle dans la répression de ces violences. En réponse, la justice sénégalaise lance en juillet un mandat d’arrêt international contre lui[48],[49] tandis que le ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères porte plainte, estimant que les révélations de Branco sur l'identité des deux agents français les mettent en danger[50] ; cette plainte est cependant classée sans suite[51].

Malgré le mandat d'arrêt qui pèse sur lui, Branco entre clandestinement au Sénégal et fait une apparition inopinée dans une conférence de presse le  ; il est rapidement évacué[52], puis arrêté par les forces de l'ordre le à la frontière sénégalaise, alors qu'il tente de rejoindre la Mauritanie en pirogue[53],[54]. Transféré à la capitale, Dakar, il y est écroué à la maison d'arrêt de Rebeuss[55],[56]. Branco y est inculpé pour attentat, complot, diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, ainsi que pour séjour irrégulier et outrage à magistrat[57], des accusations dans lesquelles son propre avocat dénonce l'absence de fondement juridique sérieux[58]. Le lendemain, , Branco est finalement libéré et de retour en France[59].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Image publique[modifier | modifier le code]

Dans les années 2020, Juan Branco est considéré proche des idées d'extrême gauche[60],[23], ses positions sont qualifiées[Par qui ?] de populistes[61], complotistes[61] et révolutionnaires[62],[63].

Ses prises de position lui valent une image contrastée dans les médias. En février 2019 notamment, L'Express voit un lui un « radical chic qui veut la peau de la Macronie », critique sa proximité avec le mouvement des Gilets jaunes et met en doute la sincérité de son engagement[10],[7],[64].

Villepinisme, Les Verts et Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Logo de Jeune République, mouvement lancé par Juan Branco et proche de Dominique de Villepin.

À la fin des années 2000, alors qu'il étudie à Sciences Po, il s'engage auprès du directeur Richard Descoings dans des projets de réforme de l'école[65]. Réputé proche de Dominique de Villepin[4], il rejoint les Jeunes Verts, dirigeant la section Île-de-France et se mobilisant notamment contre la politique migratoire européenne et la directive retour[3],[66],[67].

France Info indique : « Après s'être présenté sur une liste des Verts aux municipales en 2008 à Paris, il crée à la fin de sa deuxième année le think tank Jeune République, identifié comme proche de Dominique de Villepin. « Sur les idées, il y a toujours eu une certaine cohérence, par contre je me suis cherché sur la façon de les défendre », explique-t-il[8]. ».

En 2009, aux côtés de la Quadrature du Net[68], il s'engage contre le projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet[69] (dit « Hadopi ») en créant la plateforme Création, Public, Internet et en rédigeant, en , une lettre ouverte s'opposant au projet qui est signée par des personnalités du monde cinématographique, dont son père, Catherine Deneuve, Chantal Akerman et Christophe Honoré[70].

Lors de la campagne présidentielle de 2012, il s’engage au sein du Parti socialiste et travaille au sein du pôle culture de la campagne de François Hollande. Il affirme que Dominique de Villepin lui a proposé d’intégrer son équipe au moment où celui-ci entendait briguer l’Élysée[10],[71].

En 2016, lors du procès sur la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré, qui avait donné lieu aux émeutes de 2005, il relate en direct le déroulement des audiences, écrits qui font l'objet d'une adaptation audiovisuelle interprétée notamment par Disiz et Kery James[72],[73].

Son livre Réponses à Hadopi, paru un an après, propose l'élaboration d'un nouveau système légal et financier pour l'industrie du cinéma[74]. Membre du pôle « culture, audiovisuel et médias » — dirigé par Aurélie Filippetti — de la campagne présidentielle de François Hollande en 2012[75], Juan Branco défend une réforme de l'exception culturelle française avec l'abrogation de la loi Hadopi et la dépénalisation des échanges culturels non-commerciaux en pair-à-pair[76],[77]. Selon Juan Branco, c’est à la suite d'une campagne de lobbying provenant d'une partie des industries culturelles qu’il est révoqué, au lendemain de l'élection présidentielle[76],[78]. Aurélie Filippetti affirme pour sa part que c'est son refus d'accéder à la demande de Juan Branco de devenir son directeur de cabinet qui est la cause de son départ[79],[note 2].

La France insoumise et opposition à Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]

Photographie de Juan Branco en 2019 lors d'un débat.

À partir de 2016, Branco décrit la possible élection du candidat d’En marche comme le préalable à l'élection de Marine Le Pen, et il défend le vote blanc entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017[80].

Juan Branco se présente aux élections législatives de 2017 dans la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis sous l’étiquette de La France insoumise, dont le dirigeant Jean-Luc Mélenchon a été séduit par son soutien à Julian Assange[4],[65]. Juan Branco arrive en quatrième position, se voyant éliminé dès le premier tour, avec 13,9 % des suffrages exprimés et 5,5 % des inscrits. Il est devancé par Jordan Bardella (FN, 15,1 %), Ludovic Toro (UDI, 19,7 %) et Stéphane Testé (LREM, 33,8 %), ce dernier étant élu au second tour[81],[82].

Concernant le président de la République, il annonce, en , dans un entretien avec Aude Lancelin et dans un premier passage à Thinkerview, une « tentation autoritaire » découlant des modalités d'accession d'Emmanuel Macron au pouvoir, anticipant une rupture politique majeure ainsi que l'accroissement de la violence politique dans le pays[83].

Devenu l'avocat de Jean-Luc Mélenchon, il abandonne sa défense en , sans que les raisons de cette rupture soient dévoilées[4],[65].

Dans la foulée, sur son blog hébergé par Le Monde, il publie Crépuscule, long document relatant de façon critique l'ascension d'Emmanuel Macron, constituant une attaque au vitriol d'une partie de l'élite parisienne[84],[85] et appelant à la révolte populaire. Il y décrit la Macronie comme « une nouvelle variante du fascisme »[86]. En mars 2019, après avoir été téléchargé environ 100 000 fois, Crépuscule est publié au format physique aux éditions Au diable vauvert et s'écoule à 150 000 exemplaires[87],[88]. À l'étranger, l'ouvrage bénéficie également d'une couverture, notamment en Espagne, en Belgique[89] et en Suisse[62].

Peu après la parution de son texte, il est signalé au parquet de la République par la députée Aurore Bergé pour avoir « arm[é] les esprits pour légitimer [l]es violences dans [le] pays »[90]. Récusant toute faute et revendiquant ses écrits[91], il est défendu par WikiLeaks[10].

Il soutient, dès ses débuts, le mouvement des Gilets jaunes[10]. Il appelle à la destitution d’Emmanuel Macron mais se voit reprocher par certains d’appartenir au « système ». Le , il est présent sur les lieux lorsqu’un chariot élévateur force l’entrée du porte-parolat du gouvernement, exercé par Benjamin Griveaux[8]. En , lors d'un entretien accordé à L'Express, il déclare au sujet de la Macronie : « Ils ne sont pas corrompus, ils sont la corruption »[86].

Lors des élections européennes de 2019, Juan Branco appelle à l’abstention, ce qui lui attire la désapprobation de Jean-Luc Mélenchon[8].

Controverses[modifier | modifier le code]

Révélation de l’homosexualité de Gabriel Attal[modifier | modifier le code]

En , il critique sur Twitter la nomination du nouveau secrétaire d'État auprès du ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal. Il révèle que celui-ci est lié par un pacs à Stéphane Séjourné, conseiller de la présidence de la République, affirmant ainsi qu'il s'agit d'une « promotion canapé ». À la suite de la polémique née de ses propos, qualifiés par certains d'« outing », Juan Branco déclare ne pas avoir voulu faire de la question de l'orientation sexuelle des personnes concernées le sujet de sa communication[92] mais dénoncer « des rapports de népotisme avérés », notamment « dans le cadre de l'attribution d'une circonscription à M. Attal par son conjoint » mais aussi « à l'Assemblée nationale, puis au gouvernement, où M. Séjourné a été un élément clef de l'ascension de son conjoint, sans jamais le révéler »[93]. Alors que tous deux se connaissent depuis leur scolarité à l'École alsacienne, Branco se défend d'avoir agi par haine contre Attal, bien que le Journal du dimanche relève qu'il lui consacre huit chapitres de Crépuscule[14].

Accusations de collusion Ruffin/Macron[modifier | modifier le code]

En , une polémique naît après qu'il a exhumé l'enregistrement d'un échange entre François Ruffin et Emmanuel Macron. Juan Branco crée la controverse en livrant une interprétation considérée comme partiale. L'enregistrement, daté de et initialement publié par Radio Nova, est une discussion relative aux difficultés économiques de l'entreprise iséroise Ecopla. François Ruffin intervient alors qu'Emmanuel Macron a démissionné du gouvernement et qu'il prépare sa candidature à l'élection présidentielle de 2017. Selon Juan Branco, cet enregistrement, censé révéler les dessous d'une communication politique montée de toutes pièces, est la preuve que les spectateurs ont été « manipulés » par les deux hommes, qui auraient mis en scène leur opposition. Branco met ainsi en perspective une nouvelle confrontation intervenue entre Emmanuel Macron et François Ruffin, quelques jours avant sa publication, au sein de l'usine Goodyear, lors de laquelle François Ruffin a affirmé « ne pas supporter que l'on mette en doute sa sincérité ». Son interprétation est contestée par François Ruffin et le magazine Marianne, qui rappellent que des ouvriers d'Ecopla étaient présents lors de l'échange en question[94],[95],[96]. Le Figaro indique que cette accusation de collusion entre le député et le président de la République a dégradé l’image de Juan Branco au sein de La France insoumise[4].

Affaire Benjamin Griveaux[modifier | modifier le code]

Le , le magazine Le Point révèle que Juan Branco a été consulté en tant qu'avocat par l’activiste russe Piotr Pavlenski, avant que celui-ci mette en ligne des vidéos à caractère sexuel attribuées à Benjamin Griveaux, ce qui conduit ce dernier à retirer sa candidature à la mairie de Paris. Selon l'hebdomadaire, « le rôle de Juan Branco dans cette affaire pourrait en réalité dépasser celui de simple avocat. Selon plusieurs sources, ce dernier aurait lui-même sollicité des personnes début février afin de réfléchir au moyen de diffuser les vidéos intimes du candidat LREM », ce que l'avocat dément[97]. Le site Mediapart révèle en outre que Piotr Pavlenski et Juan Branco se connaissaient auparavant[98]. Le , le bâtonnier de Paris, Olivier Cousi, annonce l'ouverture d'une enquête déontologique à la demande du Parquet[99]. Deux jours plus tard, il demande à l'avocat de se retirer de l'affaire en indiquant que « [s’]il n'y a pas en l'état du dossier de conflit d'intérêts », en revanche, « un certain nombre de déclarations et de comportements dans la presse et dans les médias de Juan Branco le mettent dans une situation qui risque d'altérer l'indépendance entre son client et lui-même »[100]. Juan Branco choisit finalement d'aller à l'encontre de cette recommandation et se joint à maître Yassine Bouzrou dans la défense de l'activiste russe. Il demande également une expertise psychiatrique de Griveaux[101]. En , la cour d'appel de Paris annule le blâme délivré à l'avocat en par le conseil de discipline des avocats de Paris[102].

La première personne à avoir diffusé la vidéo serait une écrivaine sous pseudo, Zoé Sagan, qui affirme que Juan Branco lui a envoyé le lien[103]. Dans le cadre de ses entretiens, Marianne relève l'emploi confus des pronoms « je » et « on », en référence à Juan Branco[104]. D'après LCI, Alexandra de Taddeo, compagne de Piotr Pavlenski et destinataire des vidéos intimes, aurait même évoqué dans un message adressé à Juan Branco « la stratégie de Juan »[105],[106]. Juan Branco répond que sa seule « stratégie » consistait à décider s'il prendrait ou non la parole en cas de garde à vue de son client[107]. Dans ce contexte, Juan Branco saisit le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) après un entretien mouvementé avec la journaliste Apolline de Malherbe[108], qui a suggéré qu'il puisse être « le manipulateur » et Piotr Pavlenski simplement « l’exécutant »[109]. En parallèle, 23 individus saisissent le « Conseil de déontologie journalistique et de médiation » (CDJM) ; considérant la saisine « partiellement justifiée », le Conseil conclut que « l'ensemble de l’entretien avec M. Juan Branco témoigne d'une partialité envers l'interviewé qui dépasse la liberté d'investigation journalistique, et la dernière phrase prononcée par Mme Apolline de Malherbe ne respecte pas les règles déontologiques concernant les accusations sans preuve et le défaut d’offre de réplique »[110].

Auto-promotion et interventions hostiles sur Wikipédia[modifier | modifier le code]

En , trois ans après un article similaire de L'Obs[111], le journaliste Pierre Sautreuil du Figaro écrit que, « depuis quinze ans, l'essayiste et avocat se sert de l’encyclopédie en ligne sous diverses identités pour embellir sa biographie et régler ses comptes »[112].

Il affirme que Juan Branco édite régulièrement du contenu sur Wikipédia en français et en anglais, sous diverses identités, et qu’il a notamment utilisé l’encyclopédie à des fins d’auto-promotion. Parmi les changements effectués sur son article, il aurait supprimé le fait que Le Monde n'aurait pas voulu qu'il devienne éditorialiste, que Xavier Niel n'aurait pas accepté qu'il devienne le précepteur de ses enfants, ou encore qu'il serait entré à l'École normale supérieure sur dossier (et donc pas par la voie du concours), ce qui selon l'auteur l’aurait empêché à l’époque de prétendre au « prestigieux titre de « normalien »[112] ».

Juan Branco effectuerait également de nombreuses modifications « sur les articles et les débats relatifs à des hauts fonctionnaires, personnalités politiques, hommes d'affaires et anciens élèves de l'École normale supérieure » et « réécrit les biographies en leur donnant une teinte négative, quand il ne propose pas simplement leur effacement ». En 2019, selon L'Express, il se serait fait passer pour un administrateur de Wikipédia en signant un courriel à l'employeur d'une contributrice avec qui il eut des différends sur la page de Manuel Flam, un ancien professeur à Sciences Po lui ayant mis un zéro pour absentéisme[7].

Accusation de viol[modifier | modifier le code]

En , Juan Branco est mis en examen pour viol. Depuis le mois d'avril de la même année, la victime présumée l’accuse d’avoir abusé d’elle à la suite de la consommation d’un opiacé, la lamaline, au cours d’une soirée. Juan Branco affirme que la relation était consentie[113],[114],[115].

Conflit avec une ex-employée et avec l'association Anticor[modifier | modifier le code]

En juillet 2023, Libération publie une enquête sur un conflit opposant Juan Branco et une ancienne employée de son cabinet. Celle-ci le poursuit pour maltraitance au travail, licenciement abusif et harcèlement moral, après que l'avocat a déposé une plainte – classée sans suite – pour chantage. Branco dément toute maltraitance et affirme que les autres stagiaires présents sur la même période au cabinet attestent de conditions de travail normales[116].

En parallèle, Branco se joint à une procédure pour plaider l'annulation de l'agrément attribué à Anticor, une association de lutte contre la corruption ; selon Télérama, ses motivations pourraient être personnelles étant donné que la présidente d'Anticor Élise Van Beneden, elle-même avocate, a pour cliente l'ancienne collaboratrice de Branco[117],[118].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La prononciation usuelle en France se rapproche plus de [bʁɑ̃ko].
  2. Aurélie Filippetti affirme à propos de son départ du ministère :

    « Il a travaillé quelques mois avec moi. Il était jeune et recommandé par Richard Descoings, l’ancien directeur de Sciences Po. Ensuite, il a exigé d’être mon directeur de cabinet lorsque je suis devenue ministre, à 22 ans. […] Quand j’ai refusé, il a vrillé totalement, affirmant avoir enregistré nos conversations […] et surtout plaidant l’idée que j’avais sacrifié mes idéaux, et lui-même, pour devenir ministre. […] Il est dangereux, intelligent et habile. […] Il est à la fois mégalo, mythomane et très, très manipulateur[4],[8]. »

Références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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